Retour d'expériences des étudiants partis en stage à la DHBW Mannheim

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

M.L. : Je m’appelle Margot Launay, j’ai 23 ans et je suis en 5ème année du cycle ingénieur en MAQSE-i (Management de la qualité, de la sécurité et de l’environnement). Au moment du stage, j'étais en spécialité Génie des procédés et bioprocédés.

H.C. :Je m'appelle Hugo Conan et je suis actuellement étudiant en 5ème année en spécialité Électronique et technologies numériques, dans la spécialité SETR (systèmes embarqués temps réel)

Pourquoi avez-vous choisi DHBW pour votre mobilité internationale ?

M.L. : C’est surtout une histoire d’opportunité : j’étais la référente des relations internationales du bureau des élèves du campus de Gavy, et  la responsable des mobilités sortantes m’a demandé de relayé les offres de stages de la DHBW. Je me suis alors dit « pourquoi pas », et j’ai candidaté. J’ai reçu une réponse positive quelques jours après, j’ai donc sauté sur l’occasion.

H.C. : L'Allemagne est un pays qui m'attirait, j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir prendre des cours d'allemand au cours de ma 4ème année afin de préparer mon départ. L'opportunité d'aller en Allemagne tout en passant par un partenariat réalisé avec l'école m'a conforté et m'a donné envie. La présentation que l'on a eue en début de 4ème année présentait DHBW comme une école très intéressante notamment de part sa proximité avec de nombreuses entreprises dans des secteurs extrêmement variés, ce qui m'a convaincu.

Pouvez-vous nous parler de votre sujet de stage ?

M.L. : Le domaine de recherche portait sur la production d’hydrogène et la mise en place de réacteur. Mes missions étaient donc de créer le réacteur, de faire des calculs chimiques… j’ai fait beaucoup de recherche et développement.

H.C. : J'ai travaillé sur différents projets autour d'un prototype de système à pile à combustible hydrogène pour l'aviation légère. J'ai notamment pu développer un banc de test pour une partie de ce système ou encore travailler sur des simulations du système dans son intégralité.
 

Qu'est-ce que ce stage vous a apporté ?

M.L. : Le sujet était très intéressant car l’hydrogène est un domaine émergent. J’ai dû m’adapter à un budget défini, et donc optimiser les processus de création. Cela a renforcé ma créativité. J’ai aussi acquis de nouvelles compétences liées aux procédés et bioprocédés. Je dirais aussi que partir en stage à l’étranger permet de découvrir une autre culture du travail. Par exemple, en Allemagne, les horaires sont beaucoup plus flexibles qu’en France. J’avais aussi des a priori sur l’Allemagne, et partir à Mannheim m’a permis de les remettre en question. Finalement, les allemands sont très ouverts !

H.C. : Ce stage m'a permis de renforcer mes compétences acquises au travers de mon cursus mais aussi de découvrir et de capitaliser de nouvelles

Au-delà de vos missions, pouvez-vous nous parler de DHBW ?

M.L. : J’étais localisée sur le campus d’Eppelheim, situé à une vingtaine de kilomètres de Mannheim. Les locaux étaient superbes, avec beaucoup de matériel de recherche.

H.C. : DHBW est une école très accueillante et ouverte, les différents sites et locaux sont d'excellente qualité. De plus, les ressources logistiques sont bonnes et permettent de travailler sur de nombreux projets.

Quels sont, selon vous, les atouts de DHBW ?

M.L. : L’atout de DHBW, c’est qu’il s’agit d’une université qui propose uniquement des formations en alternance, elle compte donc de nombreux partenaires, c’est un gros plus pour construire son réseau. Mon tuteur technique, qui a accompagné mon stage, était également très à l’écoute et disponible.

H.C. : DHBW est une école fonctionnant un peu comme Polytech, en réseau. L'école dispose donc de nombreux partenaires en tout genre et provenant de tout horizons ce qui est un point très positif pour une école d'ingénieur. C'est pour moi l'atout majeur de cette école. Il faut aussi noter que DHBW signifie Duale Hochschule Baden-Württemberg, ce qui signifie Université de formation en alternance de la région Baden-Würtemberg. Tous les étudiants sont donc en alternance ce qui est un point très positif, étant moi-même en alternance pour ma 5ème année, je ne peux que valoriser ce fait.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaiteraient partir en mobilité internationale au sein de la DHBW ?

M.L. : Il ne faut pas porter d’aprioris, et ce n’est pas parce que c’est une destination « proche » que ce n’est pas bien. Le gros avantage, c’est qu’on peut y aller en voiture, et donc être mobile sur place pour visiter l’Allemagne. Il faut préparer bien en avance la recherche de logement et les démarches administratives. Il ne faut pas hésiter à contacter les anciens élèves pour avoir des contacts pour le logement, ou même pour avoir des conseils. Mannheim est une ville très étudiante, c’est très sympa !

H.C. : Je dirais qu'il faut bien se renseigner sur les démarches administratives à faire en dehors de l'école (que ce soit Polytech ou DHBW) notamment au sujet de l'attestation de logement et le document attestant de la situation sociale qui peuvent être un peu laborieux à obtenir. De plus, le logement peut facilement être un problème car il est très dur de trouver un logement pour la durée du stage. De manière générale il ne faut pas hésiter à rentrer en contact avec le bureau international de DHBW qui est très bienveillant et à l'écoute.

Un mot de la fin ?

M.L. : Oui, j’aimerais dire merci aux autres étudiants qui sont partis avec moi car j’ai pu faire de belles rencontres. Et pour ceux qui ont envie de partir, foncez !
H.C. : Les villes autour de Mannheim (Heidelberg, Ilvesheim, Ladenburg...) sont très agréables et géniales pour se ressourcer. Et dans un objectif diamétralement opposé, le quartier "branché" de Mannheim se situe au nord-ouest de la ville et s'appelle Jungbusch, il y a de nombreuses activités à faire et d'endroits pour sortir avec des amis ou même rencontrer des gens.